J-33 : Tuons la Ligue 2, par Dieu, et son maudit suspense !

Il en reste six, de cols à gravir. Le prochain, c’est un magnum de Chablis, livré à domicile, qu’on serait inspirés de descendre cul sec (et non cul nul, rappelle-toi la rhino-pharyngite), et ce sans état d’âme. Cette année, le breuvage Icaunais a un goût de bouchon, rance même. Cela est certainement dû à sa conservation maladroite dans les caves humides du très sélectif Domaine Emile Louis de Bourgogne. Exercice fastidieux que de tiser cet alcool noble, tant on connaît l’appétence des lensois pour les bulles, surtout quand ces dernières nous pètent au nez, au point de nous faire verser une larme. Ce game contre l’AJA, il faudra d’emblée lui asséner un coup de tête, sans vergogne, coquard à la paupiette. Guy Roux est encore présent dans toutes les mémoires lensoises, ces enfoirés de Bourguignons connaissent nos cauchemars. Guy Roux, ce coup de grisou du XXIème siècle.

En fait, il nous faut absolument digérer au plus vite ce doux élixir de châtaigne, distillé avec amour (on parle d’amour sale là) des bogues corses que l’on a fracassées à coup de marteau lundi soir, mais également penser à mettre de la Biafine sur les coups de soleil que l’on a chopés sur notre ego, mettre un bob RCL, éponger le reliquat d’euphorie qui reste coincé dans nos artères pleine de cholestérol, et se tenir prêts. Cette fois-ci, il ne faudra pas se faire dessus, et quitte à sacrifier le Chablis, assurer le coup a minima avec un beau jeu laid (pinard challenge : +3 pts) et assommer* ce que l’on devra à terme se décider une bonne fois pour toute à tuer :

« La Ligue 2, par Dieu, et son maudit suspense ! » 

RC Lens Depardieu

*les bretons et alsaciens substitueront le terme assommer par « acheter« . Easy go.

Puisque derrière nous, ou à côté ça dépend si t’as envie de leur chier à la gueule, ça bégaye régulièrement le weekend venant. Autant qu’ils sont, Strasbourg, Amiens, Reims, Troyes, Nîmes, voire Brest, n’arrivent à tenir la concurrence à distance, durablement. Se dresse donc sur notre route cet adversaire que l’on a aujourd’hui du mal à prendre au sérieux, tant il semble être malade, grippé, en PLS depuis des mois, et devenu accro aux antalgiques. Luttant actuellement pour son maintien, et in extenso sa survie, l’AJA se pointe à Bollaërt faible du bilan suivant ;

  • la dernière victoire Auxerroise contre le Racing remonte à la saison 2005/06, alors en Ligue 1, #LesTempsChangent,
  • la dernière victoire Auxerre à Bollaërt remonte à la saison 2003/04, lors de l’anté-pénultième journée d’une saison qui était, côté lensois, déjà jouée, #StadeRennais,
  • on rappellera également le 7-0 de 2005/06, le 4-1 alors que Ntep passait son aprèm à faire danser la Macarena à notre défense (remember, c’était en 2013/14), le 3-0 à Bollaërt et n’oublions pas cette fameuse victoire acquise sur un but exosphérique de K. Lala.

Bref, tu l’auras aisément compris, tous les voyants sont encore une fois un peu trop au vert. Et on aime te le rappeler, généralement, quand c’est trop vert, ça pue la mer. Auxerre sort d’une victoire contre Amiens (1-0), et voilà que son gardien Zack Boucher (paupiettes challenge : +4 pts) se donne le droit de déclarer poliment ce matin dans l’Yonne Républicaine que la rencontre de samedi doit être considérée comme un match bonus. Perfides bourguignons. « On joue le maintien », disait l’autre dans son temps.

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Alors, plutôt que de d’imiter le Druide et ses basses condescendances, on invite les Ajaïstes à potasser sur les dernières lignes de cet avant-match.

Considérant ;

  • la pression inhérente au match,
  • l’incroyable série d’invincibilité du Racing face à l’AJA,
  • et cherry on the cake le lourd historique entre le Racing et les matchs couperets,

Sachez, chers bourguignons, que l’algorithme mis en place par Bollaert Mécanique Engineering vous positionne de facto en GRANDISSIMES FAVORIS pour la rencontre de samedi.

Ah bon vous n’êtes pas d’accord ? Et ben allez vous faire enc****.

Ecrit par Louis de Finesse (@Louis2Finesse)

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